domingo, 2 de mayo de 2021

Las medallas de la Real Efigie para los generales negros en Santo Domingo Les médailles de l’Effigie Royale pour les généraux noirs à Saint-Domingue

 Publicado en UNAN Numismática, nº 41, marzo-abril , 2021

https://www.academia.edu/47880118/Las_medallas_de_la_Real_Efigie_para_los_generales_negros_en_Santo_Domingo_Les_médailles_de_l_Effigie_Royale_pour_les_généraux_noirs_à_Saint_Domingue

El estallido de la Revolución Francesa tuvo en la parte francesa de la Isla Española un enorme impacto. En un primer momento, la población blanca vio con ella la posibilidad de independizarse, y la negra de que la esclavitud se aboliera. Tras la ceremonia de Bois-Caïman, los esclavos del norte se rebelaron en 1791, pasando a la parte española de la isla y combatiendo a los franceses esclavistas. Junto a los españoles, combatieron a los revolucionarios una expedición británica y los franceses realistas de la propia isla. 

 Le déclenchement de la Révolution Français a eu un impact énorme sur le Français partie de l’île Hispaniola. Au début, la population blanche voyait avec elle la possibilité d’indépendance, et les noires que l’esclavage serait aboli. Après la cérémonie de Bois-Caïman, les esclaves du nord se rebellèrent en 1791, se déplaçant vers la partie espagnole de l’île et combattant les français esclavagistes. Avec les Espagnols, ils combattent une expédition britannique et la population Français réaliste aux révolutionnaires. 

 Entre los generales que les comandaban están los citados en los documentos que se estudian, Jean-François Papillón-Juan Francisco-, Georges Biassou-Biason- y Jeannot Bullet-Jacinto-. El gobernador de Santo Domingo, don Joaquín García, les suministró armas, ropa, suministros y la nacionalidad española, nombrando a Biassou Caudillo de los Auxiliares Negros de Carlos IV y virrey de los territorios conquistados. Ello supuso la ocupación por España de parte del territorio francés, citando García el Puerto de Gonaives –Gonaïves-, y las parroquias de Veretes, Plesance, Port Margot, Borgne y otras que en vista de una Proclamación de 18 de octubre de 1793 se pusieron bajo la protección de España.

 Parmi les généraux qui les commandaient figurent ceux cités dans les documents à l’étude, Jean-François Papillón-Juan Francisco-, Georges Biassou-Biason- et Jeannot Bullet-Jacinto-. Le gouverneur de Saint-Domingue, Don Joaquín García, leur fournit des armes, des vêtements, des fournitures et la nationalité espagnole, nommant Biassou Chef des Auxiliaires noirs de Charles IV et vice-roi des territoires conquis. Cela signifiait l’occupation par l’Espagne d’une partie des territoires Français, citant García le port des Gonaïves – Gonaïves – et les paroisses de Veretes, Plesance, Port Margot, Borgne et d’autres qui, en vue d’une Proclamation du 18 octobre 1793, étaient placées sous la protection de l’Espagne.

 Por estas acciones, García solicitó y obtuvo de la Corona tres medallas de oro para los generales antes citados y doce de plata para sus inmediatos caudillos. Dado que una de ellas era para Jacinto, y el mismo había simultaneado el apoyo de España con el del Partido de las Comisarías Civiles, y por ello había sido hecho prisionero por los republicanos y ejecutado en Puerto Príncipe, el gobernador propuso que su medalla fuese entregada a  Toussaint Louverture, ayudante de Biassou, del que ya había hablado en sus cartas reservadas “a fin de empeñarle más en la subordinación y lealtad”. El día 9 de marzo de 1794, en la localidad de Bayajá, se celebró la solemne imposición de medallas, Jean-François fue nombrado General y Toussaint Coronel.

 Pour ces actions, Garcia a demandé et obtenu de la Couronne trois médailles d’or pour les généraux susmentionnés et douze d’argent pour ses seigneurs de guerre immédiats. Comme l’un d’eux était pour Jeannot, et qu’il avait simultanément le soutien de l’Espagne avec celui avec les républicains, et pour cette raison qu’il avait été fait prisonnier par les républicains et exécuté à Port-au-Prince, le gouverneur a proposé que sa médaille soit remise à Toussaint Louverture, l’assistant de Biassou, dont il avait déjà parlé dans ses lettres réservées « afin de faire plus de lui en subordination et loyauté ». Le 9 mars 1794, dans la ville de Bayajá, l’imposition solennelle de médailles a eu lieu, Jean-François a été nommé général et Toussaint Coronel.

 La medalla de la Real Efigie / La médaille de l’Effigie Royale

 La medalla de la Real Efigie del Rey Nuestro Señor es la primera y más antigua condecoración militar, no solo española, sino europea. Su primera mención es su concesión a los defensores de Dola, en el Franco Condado, en 1636. Ya en tiempos de Felipe IV, se premiaba con una medalla de estas características a los militares con veinte años de servicio, pero fue durante el reinado de su hijo Carlos II y la regencia de Mariana de Austria cuando se institucionalizó, formalizándose por escrito por certificación expedida por el Consejo de Guerra.

 La médaille de l’Effigie Royale du Roi Notre Seigneur est la première et la plus ancienne médaille militaire, non seulement espagnole, mais européenne. Sa première mention est sa concession aux défenseurs de Dola, dans le Franche Comté de Bourgogne, en 1636. Déjà à l’époque de Philippe IV, l’armée a reçu une telle médaille avec vingt ans de service, mais c’est sous le règne de son fils Charles II et la régence de Mariana d’Autriche qu’il a été institutionnalisé, formant par écrit par certification délivrée par le Conseil de Guerre.

 A partir del reinado de Carlos III, esta condecoración se utilizó preferentemente para recompensar los méritos y servicios en las Indias a los militares indios y de los batallones de pardos y morenos, así como a los aliados indios. Fue asimismo durante su reinado cuando se generalizó por ley, con precedentes ya desde el siglo XVII, la manumisión de todos los esclavos evadidos de las colonias de otros países europeos. Muchos de ellos se integraron en dichos batallones de pardos en territorios como Florida y Santo Domingo, con sus propios jefes y oficiales.

 Du règne de Charles III, cette médaille a été de préférence utilisée pour récompenser les mérites et les services dans les Indes occidentales aux bataillons militaires indiens et les bataillons de noirs et mulâtres, ainsi qu’aux alliés indiens. C’est aussi sous son règne qu’il se généralise par la loi, avec des précédents depuis le XVIIe siècle, la manumission de tous les esclaves évadés des colonies d’autres pays européens. Beaucoup d’entre eux ont été intégrés dans ces bataillons noirs dans des territoires tels que la Floride et Saint-Domingue, avec leurs propres chefs militaires et officiers.

 La deserción de Louverture / Désertion de Louverture

 Hay autores que afirman que, ante la fama que estaba adquiriendo Louverture, sus jefes Jean-François y Biassou planearon asesinarle, si bien consiguió escapar, aunque murió en el complot su hermano pequeño Jean-Pierre. Fuera por eso o por la promesa de la Convención de abolir la esclavitud, se sublevó, venció a Biassou  y se unió al bando republicano, siendo nombrado general. Jean-François y Biassou se mantuvieron fieles a la Corona con sus contingentes, hasta que por la Paz de Basilea de 1795, que en una de sus cláusulas expresamente obligaba a asegurar su evacuación, Jean-François se trasladó a Cádiz con algunos de sus hombres, y Biassou a San Agustín de la Florida, donde comandó la compañía de morenos en las guerras contra los indios Creek, aliados de los británicos, siendo enterrado con todos los honores a su muerte.  El resto de sus soldados se distribuyeron por Tierra Firme y Venezuela, en Campeche, Portobelo y Trujillo de Guatemala, actualmente Honduras.

 Il y a des auteurs qui prétendent que, face à la gloire que Louverture était en train d’acquérir, ses chefs Jean-François et Biassou avaient l’intention de l’assassiner, bien qu’il ait réussi à s’échapper, bien que son jeune frère Jean-Pierre soit mort dans l’intrigue. Pour cette raison ou pour la promesse de la Convention d’abolir l’esclavage, il se révolte, défait Biassou et rejoint le camp républicain, étant nommé général. Jean-François et Biassou sont restés fidèles à la Couronne espagnole avec leurs contingents, jusqu’à ce que par la Paix de Bâle en 1795, qui dans l’une de leurs clauses expressément exigé pour assurer leur évacuation, Jean-François déménagé à Cadix avec certains de ses hommes, et Biassou à Saint-Augustin de Floride, où il commandait la compagnie de noirs dans les guerres contre les Indiens Creek, alliés des Britanniques, enterrés avec tous les honneurs à sa mort.  Le reste de ses soldats ont été distribués par Tierra Firme et au Venezuela, à Campeche, Portobelo et Trujillo du Guatemala, actuellement au Honduras.

 La ocupación de Santo Domingo / L’occupation de Saint-Domingue

 En cumplimiento del Tratado de Basilea, que cedía Santo Domingo a Francia, en enero de 1801 Toussaint Louverture ocupó en un mes y sin resistencia la parte española de la isla. Su gobierno duró hasta que, habiendo capitulado el 2 de mayo de 1802, fue hecho prisionero el 7 de junio de 1802 y enviado a Francia, donde murió en Fort de Joux, en las montañas del Jura, enfermo y sin cuidados, el 7 de abril de 1803. Durante este breve periodo se produjeron varios hechos de gran importancia monetaria.

 Conformément au Traité de Bâle, qui cédait Saint-Domingue à la France, Toussaint Louverture occupa en janvier 1801 la partie espagnole de l’île en un mois et sans résistance. Son règne dura jusqu’à ce qu’après avoir capitulé le 2 mai 1802, il soit fait prisonnier le 7 juin 1802 et envoyé en France, où il mourut à Fort de Joux, dans le Jura, malade et négligent, le 7 avril 1803. Au cours de cette brève période, il y a eu plusieurs événements d’une grande importance monétaire.

 En fecha 11 de enero de 1801, por una Ordenanza aumentó el valor de los pesos fuertes de ocho reales a once, la misma estimación que recibían en la parte francesa. Igualmente, poco antes de su capitulación, el 5 de enero de 1802, ordenó la sustitución del circulante de la parte española de la isla y la labra de una nueva moneda en la ceca de Santo Domingo, en valor de escalines sencillos, dobles y medios, con la efigie de la República en su anverso y el valor de la moneda y la leyenda  Colonie de Saint Domingue, siendo la equivalencia de once escalines por cada peso fuerte o gourde. Prohíba expresamente la saca de moneda bajo pena de confiscación de la que se encontrase a bordo de los barcos.

 Le 11 janvier 1801, une Ordonnance a fait passer la valeur des piastres de huit reales à onze, la même estimation qu’ils ont reçue du partie Français'. De même, peu avant sa capitation, le 5 janvier 1802, il ordonna le remplacement du circulant de la partie espagnole de l’île et la frappe  d’une nouvelle pièce à la monnaie de Saint-Domingue, d’une valeur de simples, doubles et moyens escalins, à l’effigie de la République sur son front et la valeur de la pièce et de la légende Colonie de Saint Domingue , étant l’équivalence de onze escalins pour chaque piastre ou gourde. Il interdit expressément le retrait de la monnaie sous peine de confiscation de celui à bord des navires.

 Por la calidad de los ejemplares conservados, se ha defendido por algunos autores que las mismas fueron acuñadas o bien en Inglaterra o incluso en los Estados Unidos. Pero estas teorías no tienen en cuenta que la elección de la labra en Santo Domingo venía avalada por el hecho de que en la misma ciudad había una Casa de Moneda desde 1542, y tenía los materiales y los equipos necesarios para llevar a cabo la labor. En cuanto a la plata utilizada, como hemos visto, contaba con la fundición de la antigua moneda de plata española circulante para llevar a cabo tal sustitución. Es cuanto menos improbable tanto que se recogiese la moneda circulante en tan breve lapso de tiempo, cuatro meses, que se remitiese fuera de la isla y pudiese volver a ella, como que el Reino Unido, enemigo de Francia, o los Estados Unidos adelantasen una plata para proceder a dicha acuñación cuya escasez en el mercado y en la circulación era extrema. 

 Pour la qualité des spécimens conservés, certains auteurs ont défendu qu’ils aient été frappés soit en Angleterre, soit même aux États-Unis. Mais ces théories ne prennent pas en compte le fait que le choix de la caisse à Saint-Domingue a été soutenu par le fait que dans la même ville il y avait une Monnaie depuis 1542, et avait les matériaux et l’équipement nécessaires pour effectuer les travaux. Quant à l’argent utilisé, comme nous l’avons vu, il avait la fonderie de l’ancienne pièce d’argent espagnole en circulation pour effectuer une telle substitution. Il est le moins improbable que la monnaie en circulation soit collectée en si peu de temps, quatre mois, qu’elle soit envoyée hors de l’île et puisse y revenir, et que le Royaume-Uni, ennemi de la France, ou des États-Unis ait avancé argent pour effectuer une telle frappe dont la rareté sur le marché et en circulation était extrême. 

 Fuentes / Sources

 Archivo General de Indias, ESTADO, 14, N.89

Archivo General de Indias, ESTADO, 14, N.77.

Archivo General de Simancas, SGU, LEG, 7159, 55

 Bibliografía recomendada /  Bibliographie recommandée

 DUBROCA, L., La Vie de Toussaint-Loverture, chef des noirs insurgés de Saint-Domingue, Paris, 1802.

CANO BORREGO, P.D., Será porque aquí no hablamos francés , Numismático Digital, 22 de octubre de 2014.

CEBALLOS-ESCALERA Y GILA, A., “La medalla de la Real Efigie del Rey Nuestro Señor (c.1630-c, 1868), Cuadernos de Ayala, nº38, abril-junio 2009, pp. 11-21.

STEPHEN, J., History of Toussaint Loverture, Londres, 1814.

UTRERA, C., La Moneda Provincial de la Isla Española, Edición facsímil del original de 1951, Santo Domingo, 2000.

VICTORIA OJEDA, J., Las Tropas Auxiliares del rey en Centroamérica. Historia de los negros súbditos de la monarquía española, San José, Costa Rica, 2009.

ZAY, E., Histoire Monétaire des Colonies Françaises, Paris, 1892.

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